Arthur Gal – REALISATEUR DOCUMENTAIRE
Réalisateur
AUTEUR
CHEF OPéRATEUR
approche
Raconter le monde sauvage est un enjeu crucial de notre siècle, les bêtes se raréfient et il tient à ceux qui le peuvent d’ébruiter leur disparition silencieuse. La beauté du vivant, elle, reste intacte, elle grandi même à mesure que les icônes de la télévision qui nous faisaient rêver étant petits deviennent de plus en plus rares. Mon travail de cinéaste documentaire cherche à mettre en lumière des histoires animales, des merveilles naturelles et des relations inspirantes au monde sauvage, afin d’ouvrir le débat sur l’avenir de notre relation aux vivants.
Photo : Marin Portier
Arthur GAL
L’intérêt pour l’image animalière, je l’ai découvert en Alaska durant un stage d’étude de 4 mois d’hiver, à cartographier des aires de Pygargues à tête blanche. Alors étudiant en géographie, j’étudiais l’impact de l’installation d’une mine d’or dans cette vallée, et mesurais impuissant ce qui pour la faune locale allait être un désastre écologique. Cette envie de médiatiser les luttes à l’échelle animale m’a mené à étudier ensuite à l’Institut de formation au Cinéma animalier de Ménigoute. Depuis 6 ans maintenant, j’écris, je tourne, et je réalise des documentaires qui racontent le monde sauvage, les défis auxquels il fait face et la nécessité d’en préserver les cycles. Dans la jungle de Sumatra, les montagnes du Kazakhstan ou encore les plaines de Patagonie… Je recueil les récits des habitants, rangers, biologistes, scientifiques et nourris mon écriture de leurs histoires de conservation les plus inspirantes. En parallèle, j’anime des conférences sur le thème du cinéma animalier et participe à l’organisation du festival de film documentaire « Regard Animal » en tant que directeur artistique.
Projet en cours
5000 ANS DE MURMURES – Kazakhstan
« Au cœur de l’Asie Centrale, l’antilope saïga migre dans d’immenses déserts d’herbes folles. Coureuse infatigable, elle ne tolère aucun obstacle et pendant plusieurs millénaires, les nomades gravitent avec elle au fil des saisons. Dans la steppe, l’histoire ne s’écrit pas, elle se conte au rythme des sabots. Un jour, tout s’accélère, l’horizon se garnit de frontières, les maisons ne se démontent plus. Tandis que la mer s’assèche, un fléau s’abat sur les saïgas. Ces vastes terres s’appellent désormais le Kazakhstan et elles s’apprêtent à entrer dans leur âge sombre. »
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